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Le piratage du jeu vidéo entre dans une nouvelle ère alors que le Japon arrête son premier modder présumé de consoles de commutation Nintendo

Auteur:Kristen Mise à jour:Feb 25,2025

Les autorités japonaises effectuent une arrestation historique dans la lutte contre le piratage du jeu vidéo. Pour la première fois, un suspect a été appréhendé pour avoir modifié les consoles Nintendo Switch pour permettre le jeu de jeux piratés.

Selon NTV News, un homme de 58 ans a été placé en garde à vue le 15 janvier, faisant face à des accusations en vertu de la loi sur les marques. L'individu aurait modifié les consoles de commutation utilisées en soudant des composants modifiés sur les cartes de circuits imprimées, ce qui leur permet d'exécuter des logiciels obtenus illégalement. Les autorités affirment que 27 jeux piratés ont été préchargés sur chaque console modifiée, qui ont ensuite été vendues pour environ 28 000 ¥ (180 $ USD) chacun. Le suspect aurait avoué les accusations, et des enquêtes supplémentaires sont en cours pour déterminer l'étendue de leur implication.

Cette arrestation met en évidence la bataille en cours entre les éditeurs de jeux vidéo et le piratage. Nintendo, en particulier, a poursuivi agressivement une action en justice contre le piratage. Un exemple notable est le retrait de mai 2024 de 8 500 exemplaires de l'émulateur de commutateur Yuzu, après l'arrêt de l'émulateur deux mois auparavant. Le procès initial de Nintendo contre le créateur, Tropic Haze, a cité la distribution non autorisée de la légende de Zelda: Tears of the Kingdom - une version majeure de 2023 - sur un million de fois avant son lancement officiel.

Le paysage juridique entourant le piratage du jeu vidéo évolue. Les poursuites réactives précédentes incluent celles contre Romuniverse, entraînant des dommages-intérêts de plusieurs millions de dollars accordés à Nintendo en 2018 et 2021. Les actions en justice de Nintendo se sont également étendues à la prévention de la libération d'émulateurs comme Dolphin sur des plateformes telles que Steam.

Récemment, un avocat des brevets de Nintendo a mis en lumière la stratégie de l'entreprise concernant l'émulation et le piratage. Koji Nishiura, directeur adjoint de la Division de la propriété intellectuelle, a déclaré que si les émulateurs eux-mêmes ne sont pas intrinsèquement illégaux, leur utilisation peut devenir illégale selon le contexte. Cette arrestation souligne les efforts croissants pour lutter contre la distribution illégale et l'utilisation de logiciels de jeux vidéo.